La loi Climat et Résilience impose à l’agglomération de Bayonne de déployer une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) au plus tard le 1er janvier 2025. Une étude réalisée par Atmo Nouvelle-Aquitaine met en lumière les impacts potentiels de cette mesure sur la qualité de l’air, en se basant sur trois scénarios.
Un cadre réglementaire strict
La Loi Climat et Résilience impose aux agglomérations de plus de 150 000 habitants, comme celle de Bayonne, de mettre en place une ZFE-m afin de réduire les émissions de polluants atmosphériques. Une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m ou ZFE) désigne un espace géographique où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite.
Un périmètre et 3 scénarios retenus pour l’étude
Trois scénarios de ZFE-m ont été retenus pour évaluer quel niveau de restriction serait le plus bénéfique pour la qualité de l’air à l’horizon 2030. Ils ont été définis par la CAPB et le bureau d’étude EGIS sur un périmètre de 11 communes le long de la côte atlantique : Tarnos, Boucau, Bayonne, Biarritz, Anglet, Bidard, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Urrugne et Hendaye.
- Scénario SNC : interdiction des véhicules non classés
- Scénario SCA5 : interdiction des véhicules non classés et Crit’Air 5
- Scénario SCA4 : interdiction des véhicules non classés, Crit’Air 5 et 4