9 personnes sur 10 respirent un air pollué dans le monde (air extérieur comme air intérieur) d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La conséquence ? 7 millions de décès par an dans le monde (OMS).
Ces décès prématurés sont majoritairement causés par l’exposition aux particules fines (PM2,5), c’est-à-dire des particules possédant un diamètre inférieur à 2,5 µm. Plus les particules sont fines plus elles pénètrent profondément dans les poumons et se retrouvent dans le système cardiovasculaire. Elles peuvent alors engendrer accidents vasculaires cérébraux (AVC), cardiopathies, cancer du poumon...et peuvent conduire à un décès prématuré. Elles contribuent également au développement de maladies telles que le diabète et les maladies neurodégénératives, et elle affecte la santé de l’enfant depuis son plus jeune âge.
Parmi ces 7 millions de décès, plus de 90% se produisent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaire. (OMS). L’impact sur la santé des populations est considérable à l’échelle internationale mais aussi nationale. Santé Publique France estime que chaque année en France près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines.
La pollution de l’air extérieur a été classée cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2013.