En ville, 40% des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3km. Or le transport routier est une source importante de pollution de l’air. Pourtant pour chaque déplacement, il est possible de réduire ses émissions de polluants et de gaz à effet de serre et de trouver la solution la plus adaptée.
Le transport routier, une source importante de pollution de l'air en Nouvelle-Aquitaine
Le centre des grandes agglomérations et le voisinage immédiat des axes routiers sont particulièrement touchés par la pollution liée au trafic automobile. Dans la région, les transports contribuent à plus de la moitié des émissions d’oxyde d’azote (68%) et à environ 12% des émissions de particules grossières PM10 et 15% des particules fines PM2,5.
Les transports ont un impact sur la santé
La pollution de l’air liée aux transports est à l’origine de nombreux maux. Par exemple, le dioxyde d'azote irrite les voies respiratoires et les particules fines de l'air ambiant, classées cancérigènes pour l'être humain, sont cause des maladies respiratoires et cardiovasculaires : En France 48 000 morts par an sont liées à la pollution de l’air et aux particules fines. Habiter à proximité du trafic routier augmenterait de 15 à 30 % les nouveaux cas d’asthme chez l’enfant. De plus, les transports contribuent à la dégradation du climat (plus d’1/3 des émissions de GES)
Le cout des transports n’épargne pas notre porte-monnaie
La voiture reste le mode de transport le plus cher. Une voiture coûte plus de 5 000€ par an en moyenne, soit 10 à 12% du budget des ménages. Pourtant, elle reste en moyenne plus de 95 % de son temps en stationnement.
Mais la voiture pèse aussi sur les budgets des collectivités. L'entretien des réseaux routiers coûte annuellement plus de 12 milliards d’euros aux collectivités territoriales, soit 9 % de leur budget.
Et plus largement sur l’économie du pays. D’ici à 2030, les embouteillages représenteront un coût de 22 milliards d’euros par an en France : carburant gaspillé, improductivité liée aux retards de salariés, coûts supplémentaires pour les transporteurs routiers…
Repenser sa mobilité pour améliorer la qualité de l'air
Enquête BVA pour Atmo Nouvelle-Aquitaine - juin 2021
Alors que 68% des néo-aquitains se disent prêts à utiliser des modes de transports doux pour leurs trajets quotidiens (enquête BVA pour Atmo Nouvelle-Aquitaine en juin 2021) des solutions encouragent à revoir nos modes de vies :
Le télétravail permet, selon une récente étude de l’Ademe "de réduire drastiquement les déplacements (de 69%) et les distances parcourues (39%), passant de 9 km à 5,5 km grâce à la réduction des trajets pendulaires (93%) le jour de télétravail.
Les recours aux services de proximité commerces loisirs serait aussi l’occasion de marcher, faire du vélo, de la trottinette tout en préservant la qualité de l’air et sa santé. Contrairement aux idées reçues les cyclistes et les piétons sont moins exposés à la pollution de l’air que les automobilistes dans l’habitacle de leur voiture.
Pour les trajets les plus longs, on adopte les transports en commun, le covoiturage, l’autopartage ou les voitures en libre-service.
Pour les irréductibles de la voiture, on choisit un véhicules plus sobre et plus léger adapté à ses besoins et qui consomme moins de carburant. On opte pour les parkings-relais, le covoiturage et pour une conduite souple et modérée qui permet de réduire sa consommation et ses dépenses de carburant
Quelques documents utiles
Autres ressources
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