Zone Industrialo-portuaire (ZIP) Estuaire Adour - Rapport complet

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Surveillance de la qualité de l'air - ZIP Estuaire Adour
Surveillance de la qualité de l'air - ZIP Estuaire Adour

Publié le 27 septembre 2022 - Mis à jour le

Description

La Zone Industrialo-Portuaire (ZIP) Estuaire-Adour recense plusieurs Installations Classées pour l’Environnement (ICPE). Les industries les plus importantes sont concentrées sur la rive droite au niveau des communes de Boucau et Tarnos.
Le Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles (SPPPI) Estuaire-Adour réunit les autorités administratives, les collectivités locales (dont la Communauté d’Agglomération Pays Basque), des associations environnementales et des industriels et a pour but de favoriser la concertation dans cette ZIP, à propos de la qualité des eaux, des risques industriels, de la qualité de l’air et des nuisances sonores.

Le SPPPI a lancé en 2012 une étude de zone pour l’Estuaire de l’Adour en lien avec le PRSE 2 (Plan Régional Santé Environnement). La Communauté d’Agglomération Pays Basque a souhaité poursuivre les travaux initiés par l’étude de zone en collaboration avec Atmo Nouvelle-Aquitaine.

Les objectifs de l’étude sont d’évaluer la qualité de l’air autour de la ZIP Estuaire Adour et notamment d’approfondir les données pour les particules dans l’air, de distinguer la part de métaux provenant des retombées atmosphériques et d’établir un état des lieux pour les BTEX, le H2S, le NH3, les soufrés et les mercaptans.

Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes :

Pour les particules totales en suspension, celles-ci sont en moyenne plus élevées sur deux sites en rive droite : « Laharie » et « Joliot-Curie ».

Pour les particules en suspension (PM10), les valeurs règlementaires ont été respectées sur les deux sites étudiés (un en rive gauche et un en rive droite). Le seuil annuel recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été dépassé sur les deux sites étudiés mais aussi sur deux stations du réseau fixe d’Atmo Nouvelle-Aquitaine. Globalement, pour les douze mois de mesures automatiques et particulièrement pendant la période hivernale où les polluants se dispersent plus difficilement, les roses de pollution et de surconcentration indiquent qu’une majorité des PM10 est apportée par des vents provenant de la direction de la zone « Boucau-Tarnos » de la ZIP , et de sud-ouest (provenant de la direction d'Anglet).

Pour les particules fines (PM2.5), les valeurs règlementaires ont été respectées sur les deux sites étudiés (un en rive gauche et un en rive droite). Le seuil annuel recommandé par l’OMS a été dépassé sur les deux sites étudiés mais aussi sur une station du réseau fixe d’Atmo Nouvelle-Aquitaine. Globalement, pour les douze mois de mesures automatiques, les roses de pollution indiquent qu’il y a une légère surconcentration en PM2.5 sur le site en rive gauche, sans direction de vent prédominante. En revanche, il n’y a pas de surconcentration sur le site en rive droite.

Pour les composés organiques Volatils (COV) non odorants, le benzène est le seul de ces composés à être soumis à des valeurs règlementaires. Celles-ci ont été respectées.
Certains sites présentent des concentrations plus élevées que le site témoin pour certains des COV.

Pour les composés odorants, les concentrations en DMS, DMDS, méthylmercaptan, éthylmercaptan et disulfure de carbone sont faibles ou inférieures à la limite de quantification.
Les concentrations en sulfure d’hydrogène sont plus élevées sur un site dans la zone industrielle en rive droite que sur le site témoin, mais restent faibles. Les concentrations en ammoniac sont plus élevées que le site témoin sur ce même site. Des odeurs ont pu être ressenties pendant la période de prélèvement.

Pour les métaux dans les retombées atmosphériques, le nickel, l’arsenic, le plomb et le zinc, qui sont les seuls pouvant être comparés à des valeurs de référence, ont respecté ces dernières. Certains des sites étudiés montrent des concentrations moyennes annuelles supérieures au site témoin pour le chrome, le manganèse, le nickel et le zinc.

Pour les métaux dans les lichens, trois sites présentent des concentrations plus élevées que les autres pour le nickel, le chrome, le plomb et l’arsenic. Ils sont tous situés en rive droite de l’Adour et proche de la partie de la ZIP située sur les communes de Boucau et Tarnos.

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