Publié le 19 novembre 2014
En 2008, l'usine Verallia (à Châteaubernard en Charente) a installé un système de traitement par électrofiltre de ses rejets canalisés, réduisant ainsi fortement ses émissions de particules fines.
En 2011, ATMO Poitou-Charentes a alors étudié la dispersion des rejets pour déterminer les nouvelles zones d'impact maximal des rejets de Verallia. Ces zones, au nombre de trois, ont ensuite fait l'objet de quatre campagnes de mesures entre 2012 et 2014.
Les polluants surveillés sur chacune de ces campagnes d'une durée de deux mois étaient : les particules fines, le dioxyde de soufre et plusieurs métaux lourds.
Chaque campagne de mesure menée a montré que, quelle soit la zone considérée, ancun impact de Verallia ne pouvait être mis en évidence sur les concentrations atmosphériques de particules PM10.
En revanche, un impact a été systématiquement détecté sur le dioxyde de soufre présent dans l'air ambiant. Cet impact reste faible au regard des seuils réglementaires applicables à ce polluant. En effet, la concentration moyenne maximale a atteint 5 µg/m3 pour une valeur fixée à 50 µg/m3 pour la protection de la santé humaine et à 20 µg/m3 pour la protection de la végétation.
Aucun impact de Verallia n'a été mis en évidence pour trois des quatre métaux réglementés en ambiant (cadmium, nickel et plomb). Pour le quatrième métal réglementé (arsenic), ATMO Poitou-Charentes ne peut pas être catégorique quant à l'existence ou non d'un lien entre les rejets de Verallia et ses concentrations.