Publié le 8 janvier 2018
Depuis 2006, Atmo Nouvelle-Aquitaine réalise le suivi de l’impact de l’UVE de Poitiers sur les concentrations de métaux lourds, dioxines et furannes en air ambiant avec un suivi supplémentaire des dioxines et furannes dans les retombées atmosphériques, le lait de vache, les betteraves et les lichens (les années pour lesquelles la récolte est possible).
Les concentrations mesurées en dioxine et furanne en air ambiant varient fortement d’une semaine de prélèvement à l’autre. Les valeurs ont été plus élevées durant le second prélèvement, le plus exposé aux rejets de l’incinérateur. Sur les deux semaines de prélèvements, les concentrations mesurées sont comparables aux niveaux de 2016 et ceux observés autour d’incinérateurs à l’échelle nationale.
Les analyses des dioxines furannes dans les retombées atmosphériques ont mis en évidence des niveaux en dessous des seuils de quantification analytique pour la plupart des congénères. Les concentrations mesurées se rapprochent des niveaux ruraux observés à l’échelle nationale.
Dans le lait de vache, La concentration du total des dioxines et furannes en équivalent toxique est inférieure au niveau d’intervention fixé par la commission européenne, Les niveaux observés correspondent aux niveaux médians observés dans le lait de différentes fermes françaises.
Dans les lichens, les échantillons prélevés à proximité de l’UVE révèlent des concentrations moins importantes en dioxines et furannes que ceux récoltés sur le site éloigné de l’impact de l’UVE.
Dans les betteraves, les concentrations de dioxines et furannes sont nettement inférieures au seuil d'intervention défini dans la recommandation de la Commission Européenne. Depuis 2014 les niveaux sont stables et correspondent à ceux observés en général pour les légumes récoltés autour d’incinérateurs.
En air ambiant, les concentrations mesurées pour les métaux lourds réglementés sont stables depuis plusieurs années et nettement inférieures aux valeurs réglementaires. Les autres métaux ont des concentrations relativement stables depuis 2014.