Publié le 30 juin 2023
Depuis 2008, Atmo Nouvelle-Aquitaine est en charge de la surveillance de l’impact de l’activité de la Centrale
Énergie Déchets de Limoges Métropole sur la qualité de l’air. Les polluants mesurés dans le cadre de cette
surveillance sont les dioxines furannes et les métaux lourds ; dans l’air ambiant et les retombées
atmosphériques, ainsi que dans le lait de vache, le miel et les végétaux (choux) pour les dioxines et les furannes.
Depuis 2020, en plus des polluants historiquement suivis par Atmo Nouvelle-Aquitaine, le mercure gazeux fait
l’objet d’une surveillance supplémentaire dans les retombées atmosphériques à l’aide de jauges spécifiques
installées sur les mêmes sites que les jauges des dioxines et furannes et des métaux lourds.
En 2022, les concentrations mesurées pour les dioxines et furannes sur l’ensemble des sites et pour l’ensemble des matrices de prélèvement, se situent parmi les valeurs généralement mesurées depuis le début du suivi de l’unité de valorisation énergétique par Atmo Nouvelle-Aquitaine. Elles sont également conformes aux concentrations mesurées autour d’incinérateurs dans la région.
Parmi les métaux lourds suivis en air ambiant, de plus fortes concentrations en manganèse ont été mesurées
cette année en comparaison des années précédentes. Cette plus forte concentration reste toutefois équivalente aux concentrations généralement observées en air ambiant autour de sites industriels en Nouvelle-Aquitaine pour ce composé et correspondent à un niveau de fond pour ce polluant. L’origine de cette augmentation n’est pas liées à la CEDLM.
Le suivi des concentrations en métaux lourds dans les retombées atmosphériques a mis en évidence, pour une majorité de composés, une concentration légèrement plus élevée au niveau des sites proches de l’UVE.
