Publié le 16 novembre 2022
L’usine DRT, spécialisée dans la valorisation des dérivés du pin et notamment leader en fractionnement d’essence de papeterie et de distillation de Tall-oil, est émettrice de polluants atmosphériques dans l’air. Afin de connaître l’impact de son activité au niveau des zones d’habitations à proximité du site industriel, Atmo Nouvelle-Aquitaine a réalisé deux campagnes de mesure d’un mois entre les mois de juin et juillet 2021 (campagne estivale) et les mois de janvier et février 2022 (campagne hivernale).
Les polluants suivis dans le cadre de ces campagnes de mesures sont :
- Le dioxyde d’azote (NO2),
- Les particules en suspension (PM10),
- Les particules fines (PM2,5),
- Le dioxyde de soufre (SO2),
- Les BTEX : benzène, toluène éthylbenzène et xylènes (m+p-xylène et o-xylène)
Les 4 premiers polluants ont été suivis en continu au niveau du centre ville de Vielle-Saint-Girons. Tous les quart d’heures, la concentration des 4 polluants était mesurée.
Le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre ainsi que les BTEX ont également été mesurés au moyen de tubes passifs disposés sur 7 sites proches de l’industrie et un site témoin éloigné, en dehors de l’influence de la DRT.
Pour chacune des deux campagnes de mesure (été et hiver), 4 séries de prélèvements d’une semaine ont été réalisées sur les 8 sites.
Les mesures de dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, particules (PM10 et PM2,5) et benzène, n’ont montré aucun impact de la DRT sur les concentrations mesurées. Les valeurs réglementaires annuelles applicables à chacun des polluants sont respectées.
En revanche, les prélèvements en toluène éthylbenzène et xylènes des sites proches de la DRT présentent des concentrations globalement supérieures aux concentrations mesurées au niveau du site de fond mais également à ce qui est généralement mesuré par Atmo Nouvelle-Aquitaine depuis 2008 sur différents sites de la région. L’activité de la DRT semble être à l’origine de ces plus fortes concentrations mesurées pour ces composés autour du site industriel.