Publié le 16 juillet 2021
Les espaces de bureaux sont fréquentés quotidiennement par une large proportion de la population d’actifs. Parallèlement, la qualité de l’air intérieur dans ces lieux est moins étudiée que celle des logements ou des écoles. Entre 2013 et 2017, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a mené la première campagne nationale de mesure de la qualité de l’air intérieur dans un échantillon de bâtiments de bureaux tirés au sort ou volontaires, et répartis dans toute la France. Cette campagne a permis de fournir un état des lieux de la pollution intérieure au regard de composés gazeux et particulaires « classiques ».
Aussi, dans l’objectif de compléter les connaissances sur la qualité de l’air intérieur dans ces espaces, le projet POEME a été initié afin de documenter :
- de nouveaux composés organiques volatils et aldéhydes jamais recherchés dans l’air des bureaux mais pouvant possiblement être émis ;
- un nouveau paramètre d’intérêt qu’est le potentiel oxydant, à savoir le potentiel inflammatoire des particules en suspension ;
- les concentrations en composés organiques semi-volatils (COSV), qui n’avaient pas pu être recherchés lors de la campagne nationale de l’OQAI car leur mesure nécessite un prélèvement d’une longue durée (1 semaine) qui n’était pas possible lors de cette dernière campagne.
Les COSV comptent de nombreuses substances avérées ou suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.
Découvrez les résultats compléts de l'étude.