Publié le 3 juin 2019
Conclusions de l'étude :
Les cartes de concentration montrent que la zone la plus sensible à la qualité de l’air est la ville de Périgueux et ses environs proches.
Des axes routiers tels que certaines départementales et l’autoroute présentent à certains endroits des dépassements de la valeur limite notamment pour le NO2 dont le seuil est fixé à 40 μg/m3. La recommandation de l’OMS, fixée à 20 μg/m3, est dépassée dans ces zones pour les PM10, avec un pourcentage de la population exposé plus important que pour le NO2 du fait que la surface en dépassement se concentre majoritairement au niveau du centre de Périgueux où les habitations sont plus denses (les particules sont émises, entre autres, par les activités de chauffage au bois).
Pour les PM2,5, la recommandation de l’OMS ainsi que l’objectif de qualité (10 μg/m3) sont dépassés sur 2% de la surface totale du Grand Périgueux impactant 40% de la population. Cependant, la valeur limite fixée à 25 μg/m3 n’est pas dépassée.
L’ozone présente une concentration moyenne sur la zone de 54 μg/m3, ce qui est caractéristique des milieux ruraux.
Les valeurs observées étant issues d’un modèle, elles présentent des incertitudes. Ainsi, des campagnes pourraient être mises en place afin d’évaluer la qualité de l’air par la mesure en complément de la modélisation.
Les concentrations en particules ne dépassent pas les valeurs limites.