Publié le 1 juillet 2016
Conclusions
Dioxines et furannes dans les retombées atmosphériques
Les concentrations en dioxines et furannes pour les molécules homologues sont en baisse en 2016 pour tous les sites de prélèvement hormis celui de Beaubreuil .
Ce dernier présente le cumul le plus élevé avec 43,5 pg/m²/j notamment en raison des teneurs marquées en dioxines heptachlorées (HpCDD) et octachlorées (OCDD).
Pour le site « La Borie », les résultats de 2016 retrouvent des niveaux plus bas avec un total de 11,5 pg/m²/j contre près de 300 pg/m²/j en 2015.
D'après les relevés de direction de vent, le site « Beaubreuil » n'a été qu'assez peu soumis aux vents en provenance de la CEDLM (7 % du temps). Cependant, le maintien des chauffages collectifs de certains immeubles durant la période de mesure a éventuellement pu avoir un impact sur les résultats obtenus notamment pour les sites « Beaubreuil » et « Baudin » qui comptent ce type de bâtiments à proximité.
De plus, les dioxines quantifiées sont, à dire d'experts, fréquemment retrouvées dans les profils d'émission de nombreux types de combustion.
A l'exception des sites « Beaubreuil » et « Baudin » dont les cumuls présentent une évolution à la hausse, les résultats du détail des 17 congénères sont en baisse ou stables par rapport à 2015 avec des totaux de l’ordre de 1 pg I-TEQ max/m²/j.
Dioxines et furannes en air ambiant
Les concentrations en dioxines et furannes nettes pour les familles d’homologues ou en équivalence toxique pour le détail des 17 congénères présentent une hausse en 2016. Les cumuls atteignent des niveaux supérieurs aux trois dernières années tout en restant inférieurs à ceux de 2012.
Dioxines et furannes dans le lait de vache
Dans l'échantillon de lait de vache prélevé en juin 2016 sur le site « Bournazeau », le total en dioxines et furannes est de 0,15 I-TEQ max pg /g de MG. Ce résultat est le plus bas depuis 2013 et reste très inférieur au seuil d’intervention en vigueur fixé à 1,75 I-TEQ max pg/g de MG.
Métaux lourds dans les retombées atmosphériques
A l'instar des années précédentes, on constate la prédominance du manganèse et du cuivre sur la plupart des profils des sites avec des maximums relevés pour ces deux métaux sur le site « La Borie ».
Métaux lourds en air ambiant
En air ambiant, les seuils annuels pour les métaux lourds réglementés ne sont pas dépassés par les concentrations hebdomadaires obtenues lors de cette étude, toute précaution gardée quant aux durées de prélèvements d'une semaine contre une année complète pour le niveau réglementaire. Les teneurs en 2016 sont en baisse par rapport à 2015 et ce pour la plupart des métaux.