Publié le 8 mars 2016
Après l’étude déjà réalisée en 2011, cette nouvelle étude vise à compléter la connaissance de la composition chimique des effluents dans l’air sur le lieu-dit « LE QUINT ».
La station de mesure a été implantée sur le lieu-dit « Le QUINT » du 20 octobre au 8 décembre 2015. Les mesures ont porté sur les concentrations des composés soufrés, de l’ammoniac, et de certains composés organiques volatiles dont le benzène.
Même si les niveaux sont faibles, il ressort que le Pôle Déchets est un émetteur d’hydrogène sulfuré. Les mesures de la campagne 2015 sont du même ordre de grandeur que celles de la campagne 2011.
Le seuil de 7 μg/m3 sur une demi-heure pour ne pas générer de gènes olfactives n’est atteint qu’une seule fois pendant la campagne de mesures de 2015 contre 10 en 2011. La présence de composés soufrés complémentaires n’a pas été mis en évidence.
Pour l’ammoniac, les concentrations maximales mesurées sont très inférieures au seuil olfactif. L’ammoniac ne peut donc pas être à l’origine d’une nuisance olfactive. L’impact du Pôle Déchets sur les concentrations en ammoniac mesurées sur la station « LE QUINT » est très faible.
Les valeurs réglementaires pour le benzène (objectif de qualité et valeur limite) sont très probablement respectées sur la station « LE QUINT ».
Les concentrations en éthylbenzène, m+p-xylène, o-xylène sont de l’ordre de la limite de quantification. Pour ces composés, aucune source ne semble exister sur le Pôle Déchets.
Les mesures de toluène mettent en évidence un comportement atypique pour ce composé. Ces mesures tendent donc à montrer l’existence d’une source de toluène à proximité de la station « LE QUINT ». Sur la base des mesures disponibles sur la station « LE QUINT », il n’est pas possible d’identifier l’origine de cette pollution ni même de statuer sur une présence ponctuelle ou permanente de cette source.