Publié le 11 mars 2016
Le quartier de La Pallice se situe à proximité immédiate du PALR, l’activité industrialo-portuaire impacte donc le quartier et notamment les concentrations de particules fines PM10 et d’hydrocarbures. Les études réalisées par ATMO Poitou-Charentes depuis 2009 ont en effet démontré l’impact sur le quartier de La Pallice de l’activité industrialo-portuaire sur les concentrations en particules et hydrocarbures dans l’air.
Concernant les particules fines :
Les valeurs réglementaires (valeurs limite et objectif de qualité) portant sur les concentrations en particules fines PM10 ou PM2.5 sont respectées sur la station « La Rochelle - La Pallice ».
En 2015, la part de particules fines PM10 imputable à l’activité portuaire est en légère augmentation par rapport à 2014. Cette augmentation est d’un point de vue métrologique peu significative, elle est toutefois cohérente avec : les conditions météorologiques particulières en 2015, notamment pour la pluviométrie et l’augmentation de l’activité du PALR (+4.3 % par rapport à 2014).
Sur la base de l’indice PARTICUL’Air, l’activité de Port Atlantique La Rochelle a conduit à dégrader significativement la qualité de l’air à La Pallice pendant 11 jours en 2015 (contre 13, 14 et 18 respectivement en 2014, 2013 et 2012).
Un dépassement du seuil de vigilance, fixé à 100 µg/m3 en moyenne sur une heure, a été constaté sur 22 jours en 2015 (contre 21 jours en 2014 et 2013 et 51 jours en 2012).
Ce seuil a été dépassé pendant 36 heures (contre 28 en 2014, 27 en 2013 et 51 en 2012). Alors que la durée d’un épisode est de 1 à 2 heures, la journée du 16 avril montre 9 heures de dépassements du seuil de vigilance. En exceptant cette journée, le nombre de dépassements du seuil de vigilance est de 27 et est donc identique aux années 2013 et 2014.
Concernant les hydrocarbures non méthaniques :
L’année 2015 confirme les conclusions des mesures de l’année 2013 : les dépôts pétroliers ont la principale source d’hydrocarbures non méthaniques retrouvés dans l’air. Une sur-concentration est encore constatée sur la période de 4 à 10 heures, cette sur-concentration est cohérente avec l’ouverture de dépôts et une activité de chargement des camions plus intense. Toutefois, plusieurs indicateurs tendent à montrer une diminution significative de l’impact des dépôts pétroliers. Cette tendance reste à confirmer en 2016.