Publié le 30 mars 2016
Cette étude a été réalisée en vue d’étudier l’impact de la zone industrielle de Bassens sur la qualité de l’air de la commune, en les comparant aux mesures de la station urbaine de fond de Bassens mais aussi pour renouveler les dernières mesures de ce type réalisées en 2006. Au niveau des polluants étudiés, il ressort les éléments suivants :
- Pour le dioxyde de soufre, les niveaux observés sur les deux sites sont similaires et très faibles au regard de la réglementation. Pour ce polluant, la source majoritaire d’émission est le secteur industriel. Cela se traduit notamment par des pics relevés de manière chaotique sur la station fixe de Bassens en période hivernale notamment. L’influence de la direction des vents sur la dispersion des masses d’air est très importante car des niveaux plus soutenus ont été retrouvés dans le centre de Bassens alors qu’aucun niveau significatif n’a été détecté au coeur même de la zone industrielle. La topographie joue un rôle important également du fait que la zone industrielle soit en contrebas du centre-ville de Bassens. Ainsi, les émissions peuvent passer au-dessus de la zone industrielle, et des niveaux plus élevés peuvent ponctuellement être relevés sur la station fixe.
- Pour le dioxyde d’azote, les niveaux observés évoluent de la même manière, bien que ceux de la station fixe soient légèrement plus élevés. Les niveaux relevés sont moyens et en deçà des valeurs réglementaires. Pour ce polluant, les sources d’émissions principales sont le transport routier et le secteur industriel. Cela se traduit notamment par les deux pics caractéristiques du matin et du soir des trajets domicile-travail mais aussi par une contribution très probable des sources industrielles sur les niveaux observés.
- Pour les PM10, des niveaux du même ordre de grandeur, quoique légèrement plus faibles sur le laboratoire mobile, comparativement à la station fixe de Bassens. Les niveaux relevés sont moyens et en deçà des valeurs réglementaires.
- Pour les PM2.5, des niveaux du même ordre de grandeur sont relevés sur les deux sites. Les niveaux sont moyens et en deçà des valeurs réglementaires.
En synthèse, sur ces polluants réglementés, il ressort que les mesures réalisées par la station fixe de Bassens permettent de bien caractériser les niveaux de pollution, à la fois en moyenne, mais aussi sur les niveaux maximums rencontrés sur la zone industrielle de Bassens. L’influence de la météorologie et de la topographie (zone industrielle en contrebas du centre-ville) est primordiale notamment pour les niveaux de dioxyde de soufre qui peuvent, parfois, être plus élevés sur la station fixe comparativement au laboratoire mobile.