Publié le 3 juillet 2017
La qualité de l’air intérieur, notamment celle des lieux clos ouverts au public (où nous passons en moyenne 85% de notre temps), est aujourd’hui une préoccupation reconnue majeure des instances nationales.
C’est pour cela que depuis quelques années déjà, de nombreuses études, menées par les AASQA ou d’autres organismes comme l’OQAI ou l’ANSES, se portent sur ce thème en s’intéressant à des environnements spécifiques (lieux scolaires, infrastructures de transports, lieux de loisirs, …).
Dans ce cadre, les piscines couvertes représentent un environnement spécifique où le confinement joue un rôle important notamment avec la présence dans l’air de produits chlorés volatils nocifs pour la santé.
En conséquence de cela, la ville de Brive-la-Gaillarde a sollicité Atmo Nouvelle-Aquitaine (issue de la fusion d’Airaq, Atmo Poitou-Charentes et Limair) pour mettre en place une nouvelle mesure exploratoire pour différents composés dans l'air de l'enceinte du centre aquatique de la commune.
Cette étude fait suite à celle réalisée en novembre 2016 avec pour objectif l’évaluation de la mise en service de dispositifs de déchloramination par rayonnements ultra-violets sur le site.
Cette évaluation concerne les teneurs en chloramines (ou trichlorure d'azote) et quatre principaux THM dont le chloroforme aux abords des deux bassins du centre aquatique.