Publié le 30 avril 2015
En charge de la surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine, AIRAQ dispose d’un réseau de stations fixes implantées sur l’ensemble de la région afin de suivre en continu l’évolution des polluants réglementés. Ainsi, l’agglomération bordelaise est surveillée à l’aide de trois stations urbaines de fond, trois stations de proximité automobile, trois stations périurbaines, ainsi qu’une station de proximité industrielle.
Sur ce réseau de surveillance, des dépassements réguliers de valeur limite ont été observés entre 2007 et 2010 en PM10 sur l’agglomération bordelaise. En complément, des dépassements de valeur limite en NO2 sont régulièrement observés sur l’agglomération depuis 2008.
Afin de répondre à cette problématique de qualité de l’air, une révision du PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) de l’agglomération bordelaise a été engagée, et un nouveau PPA a été arrêté par le Préfet de la Gironde le 17 décembre 2012, pour une durée de 5 ans.
Parmi les actions du PPA, l’une d’entre elles vise à mieux caractériser la qualité de l’air à proximité de la rocade bordelaise, en ciblant préférentiellement les établissements recevant du public sensible. Cette action a été définie suite à l’Evaluation des Risques Sanitaires réalisée dans le cadre de la mise à 2x3 voies de la rocade bordelaise entre les échangeurs 4 et 151. AIRAQ a donc été missionnée par la DREAL et l’ARS pour l’évaluation de la qualité de l’air sur des Etablissements Sensibles à Proximité de la ROcade Bordelaise (étude ESPROB). A l’instar du suivi réalisé en 2013-2014 sur une clinique et une résidence pour personnes âgées2, deux établissements scolaires ont fait l’objet de campagnes de mesures, à savoir l’école élémentaire Labarde, située à Bordeaux-Bacalan, et l’école élémentaire Jules Michelet, située à Cenon. L’objet de ce rapport est de présenter les résultats obtenus sur ces deux sites.
Ces campagnes de mesures se sont déroulées du 18/09 au 12/11/2014 et du 03/02 au 23/03/2015 sur ces deux établissements. Les laboratoires mobiles ont permis de mesurer en continu les teneurs des polluants réglementés suivants :
- Particules en suspension (PM10)
- Particules fines (PM2,5)
- Oxydes d’azote (NOx)
En complément, des mesures par tubes passifs ont permis de déterminer les niveaux en dioxyde d’azote, ainsi que d’étudier l’évolution des niveaux de ce polluant en fonction de la distance à la rocade.