Publié le 19 avril 2017
En 2016, Atmo Nouvelle-Aquitaine a poursuivi le suivi de l’impact des rejets de l’UVE de La Rochelle sur la qualité de l’air ambiant et sur la présence des dioxines et furannes dans l’environnement. Cette année, les métaux lourds dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques ont été ajoutés au suivi.
Les niveaux de dioxines et furannes dans l’air ambiant restent du même ordre de grandeur que ceux observés les années précédentes et dans la moyenne des niveaux observés sur d’autres sites français.
Les résultats des mesures de dioxines et furannes dans les retombées atmosphériques présentent quant `à eux une diminution sur les quatre sites de collecte. Les niveaux observés restent du même ordre de grandeur que ceux relevés les années précédentes.
L’arsenic, le cadmium, le plomb et le nickel sont des métaux dont les niveaux sont réglementés dans l’air ambiant. Bien que les valeurs applicables soient des valeurs annuelles et que les mesures portent sur un mois, les valeurs restent inférieures aux seuils réglementaires durant la période de mesures. Concernant les métaux non-réglementés dans l’air ambiant et recherchés au cours de la campagne de mesures, le mercure et le chrome VI ne sont pas suffisamment présents pour être quantifiés. Le manganèse présente quant à lui des concentrations stables au cours de la campagne.
La mesure des métaux dans les retombées atmosphériques montrent, là encore, que le mercure et le chrome VI ne sont pas quantifiables dans les prélèvements réalisés. Pour le maganèse, l’arsenic et le nickel les concentrations observées sont relativement stables d’un site à l’autre. Pour le plomb et le cadmium, une forte variabilité est observée dans les retombées atmosphériques entre les trois sites.