Publié le 2 février 2024
Mérignac Centre
Une étude de modélisation des émissions de la chaufferie du réseau de chaleur de Mérignac Centre a été réalisée afin de déterminer les zones d’impact maximal des rejets gazeux de celle-ci. Ces zones seront prises en compte dans la définition du plan d’échantillonnage pour la campagne de mesures.
Il a été démontré que la chaufferie est à l’origine de faibles augmentations des concentrations en polluants dans l’air au niveau des zones fréquentées par la population, et ce pour la majorité des paramètres considérés. Des augmentations significatives sont prévues pour le NO2 et le SO2, (plus particulièrement en hauteur) mais celles-ci ne devraient pas générer de dépassement des valeurs limites ou du nombre maximal de dépassements autorisés par an dans le cas du NO2. La chaufferie ne devrait donc pas être à l’origine d’un non-respect des normes de qualité de l’air en vigueur.
La cartographie des résultats a montré que les zones d’impact maximal sont situées dans un rayon de 150 à 300 m du site, et ce dans toutes les directions (avec cependant des impacts moindres au sud-est). La définition du plan d’échantillonnage de la future campagne de mesures prendra en compte ces résultats, avec l’installation d’un ou plusieurs points de mesures au sein de ces zones d’impact maximal.
Le Haillan Energie
Une étude de modélisation des émissions de la future chaufferie biomasse du réseau de chaleur Le Haillan Energies a été réalisée afin d’apprécier ses impacts sur la qualité de l’air. Les impacts sur la qualité de l’eau du château d’eau situé à proximité ont également été analysés dans la mesure du possible.
Il a été démontré que la future chaufferie sera à l’origine de faibles augmentations des concentrations en polluants dans l’air au niveau des zones d’exposition de la population ainsi qu’au niveau du château d’eau, et ce pour la majorité des paramètres considérés. Des augmentations significatives sont prévues pour la moyenne horaire en NO2 et pour les concentrations en SO2, mais celles-ci ne devraient pas générer de dépassement des valeurs limites. La mise en service de la chaufferie ne devrait donc pas être à l’origine de dépassements des valeurs limites en vigueur de qualité de l’air.
La cartographie des résultats a montré que les zones d’impact maximal sont situées dans un rayon de 100 à 200m de la future cheminée, et ce dans toutes les directions. Si une campagne de mesures est menée, alors il sera opportun de les prendre en compte dans la définition du plan d’échantillonnage, avec l’installation d’un ou plusieurs points de mesures au sein de ces zones d’impact maximal.
Concernant l’impact des émissions sur la qualité de l’eau, une analyse formulée à titre indicatif indique que les quantités de polluants émises par la chaufferie et déposées dans l’eau devraient générer des augmentations de concentrations dans l’eau au moins 50 fois inférieures aux teneurs autorisées par la norme européenne. Une analyse plus poussée de ces résultats pourra être réalisée par un organisme compétent au besoin.