Publié le 7 mars 2024
Une étude de modélisation des émissions de la chaufferie de Plaine de Garonne Energies située à Bordeaux a été réalisée afin de déterminer les zones d’impact maximal des rejets gazeux de celle-ci. Ces zones seront prises en compte dans la définition du plan d’échantillonnage pour la campagne de mesures.
Il a été démontré que la chaufferie est à l’origine de faibles augmentations des concentrations en polluants dans l’air au niveau des zones fréquentées par la population, et ce pour la majorité des paramètres considérés. Des augmentations significatives sont prévues pour les NOx et le SO2, mais celles-ci ne devraient pas générer de dépassement des valeurs limites ou du nombre maximal de dépassements autorisés par an dans le cas du NO2. La chaufferie ne devrait donc pas être à l’origine d’un non-respect des normes de qualité de l’air en vigueur.
La cartographie des résultats a montré que les zones d’impact maximal sont situées à environ 100 m du site, avec des impacts plus prononcés à l’est et au nord-ouest du site. La définition du plan d’échantillonnage de la future campagne de mesures prendra en compte ces résultats, avec l’installation d’un ou plusieurs points de mesures au sein de ces zones d’impact maximal.