Publié le 26 juillet 2024
Ce document présente le bilan des dépassements de seuils avérés et des épisodes de pollution selon les critères réglementaires. Il catégorise les épisodes et les dépassements selon l’état de la prévision : bien prévus, caractérisés à tort, non prévus à temps.
L’année 2023 totalise 26 épisodes de pollution aux particules grossières PM10, répartis de manière hétérogène selon les départements. Ce sont 9 journées différentes concernées au fil de l’année et la totalité des départements. Certains épisodes touchent plusieurs départements, d’autres durent plusieurs jours (maximum 3 jours consécutifs).
L’année est marquée par des épisodes de pollution en lien avec des apports de poussières désertiques transportées sur de longues distances (11 épisodes), des activités de chauffages domestiques (5 épisodes) ou de brûlages pastoraux (2 épisodes) ou encore de formation de particules secondaires (8 épisodes).
Chaque année est unique en matière d’alertes à la pollution atmosphérique. Les conditions météorologiques favorisent l’accumulation (anticyclones) ou au contraire la dispersion de la pollution (dépressions). Aucun épisode de pollution à l’ozone ne survient en 2023. Les premiers épisodes aux particules grossières débutent mi-février, le dernier a lieu début septembre.
Les 15 premiers épisodes se produisent de mi-février à début mars, malgré un hiver relativement doux. L’apparition de frimas combinés à un état de l’atmosphère peu dispersif participent à la survenue de plusieurs épisodes de pollution, tandis que d’autres résultent de la formation de particules secondaires à la faveur de multiples sources de pollution (domestique, agricole).
En septembre se déroulent 11 autres épisodes de pollution des suites d’apports de poussières désertiques sur de longues distances.