Publié le 3 avril 2015
L’année 2014 a été particulièrement favorable à une bonne qualité de l’air. Comme en 2012, toutes les valeurs limites et valeurs cibles ont été respectées sur la région. Aussi, le nombre de jours de procédure d’information et de recommandations ou d’alerte a fortement diminué par rapport à l’année dernière. De même, les concentrations de l’ensemble des polluants mesurés par AIRAQ sont en diminution quel que soit le type de station. Néanmoins, cette année a été marquée par plusieurs épisodes de pollution aux particules en suspension et par des conditions météorologiques estivales particulièrement maussades. Ainsi, un épisode de pollution aux aérosols d’origine secondaire a marqué l’ensemble du pays au mois de mars. Des concentrations élevées en particules en suspension ont été relevées, donnant lieu à des procédures d’information et de recommandations sur l’ensemble de la région et une procédure d’alerte sur l’agglomération bordelaise. Cette année a également été marquée par des épisodes de pollution aux particules plus rares comme ceux liés au volcan Bardabunga et aux remontées de poussières sahariennes (septembre et novembre). Enfin, les concentrations en ozone relevées en août ont été parmi les plus faibles de ces dernières années du fait de températures fraîches pour la saison, de pluies fréquentes et d’un déficit d’ensoleillement important.
En moyenne, les concentrations en ozone évoluent à la baisse par rapport à l’année dernière. Pour les particules, en dépit des observations de mars, une baisse générale est constatée sur la grande majorité des sites aquitains. Les concentrations mesurées en dioxyde d’azote sont également en baisse sur la quasi totalité des sites. Les concentrations en dioxyde de soufre évoluent de manière contrastée entre les différents sites mais les niveaux sont très faibles sur l’ensemble de la région. Les concentrations en monoxyde de carbone sont en hausse cette année mais restent largement en deçà des valeurs réglementaires. Enfin, les niveaux de benzo[a]pyrène sont les plus faibles depuis 2008, début de la surveillance de ce paramètre.
