Publié le 5 août 2021 - Mis à jour le
Les activités industrielles émettent de nombreux composés dans l’atmosphère. Parmi ces composés, les composés organiques volatils (COV) ont une place importante du fait de leur multitude et de leur impact sanitaire.
Aujourd’hui, des moyens de mesure existent pour le suivi de ces composés. En Nouvelle-Aquitaine, quelques COV non réglementés sont très ponctuellement surveillés par :
-
des mesures automatiques réalisées par chromatographie phase gazeuse (mais peu de matériels disponibles sur le parc technique d’Atmo Nouvelle-Aquitaine et nombre limité de molécules pouvant être mesurées) ;
-
des prélèvements par tubes à diffusion passive (facilement démultipliables, mais induisant des résultats différés moyens sur la période de prélèvement : 7 jours dans la majorité des cas) ;
-
très ponctuellement par des prélèvements par canister (résultats différés d’un échantillon quasi instantané).
Cependant, sur de nombreux sites de mesure en région Nouvelle-Aquitaine, dont la plateforme de Lacq (64), il ressort un important besoin de caractériser le plus finement possible de nombreux COV (dont ceux pouvant avoir un impact sanitaire et les odorants).
Un spectromètre de masse par réaction de transfert de proton (PTR-MS), permettant la mesure en continu d’une large gamme de COV avec une haute précision, a ainsi été déployé dans le bassin de Lacq.
L’objectif de cette étude, réalisée à la demande de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), est de caractériser l’impact des rejets atmosphériques gazeux des sites industriels environnants sur la qualité de l’air, et notamment de mesurer les COV odorants et CMR.
Dans le cadre de cette étude, cinq sites de mesure sont étudiés. Des notes intermédiaires présentent succinctement les résultats de chaque campagne de mesure avec le PTR-MS. Le rapport final présente, de manière plus approfondie, l’ensemble des résultats obtenus sur les cinq sites de mesure.