Il ne faut pas confondre l'ozone stratosphérique (couche d’ozone) dans la haute atmosphère (12 à 50 km au-dessus du sol) permettant de nous protéger des rayonnements solaires ultraviolets, de l’ozone troposphérique (entre 0 et 15 km au-dessus du sol) que l’on respire. Ce dernier est nocif pour la santé et les écosystèmes à cause de son caractère oxydant. C’est celui-ci que nous surveillons quotidiennement.
Comment se forme l’ozone ?
L’ozone est un polluant « secondaire », c’est-à-dire qu’il n’est pas rejeté directement par une source de pollution, mais qu’il résulte de la transformation chimique de certains polluants « primaires » présents dans l’atmosphère (en particulier NO, NO2 et COV) sous l’action des rayonnements solaires.
L’ozone est plus présent durant les périodes estivales, lors de situations anticycloniques calmes, chaudes et ensoleillés.
Quelle surveillance de l’ozone en Nouvelle-Aquitaine ?
Du fait de son caractère « secondaire », l’ozone est surveillé uniquement en situation de fond (c’est-à-dire sans source prédominante à proximité telle que le trafic routier ou les industries). La carte ci-dessous indique pour l’année 2022 l’emplacement des 26 sites de mesures de l’ozone en Nouvelle-Aquitaine.
Tendance à la hausse des concentrations annuelles en ozone
Les concentrations moyennes annuelles d’ozone varient selon les conditions météorologiques estivales. Les années avec de longues périodes de canicule ont des concentrations plus élevées que les étés plus pluvieux. C’est pourquoi l’évolution annuelle des concentrations moyennes d’ozone varie d’une année à l’autre, bien que les concentrations semblent avoir une tendance à la hausse depuis plusieurs années.