Alors que nous passons en moyenne 80% de notre temps dans un lieu clos, l'air de nos logements est parfois plus pollué que celui de l’extérieur. Cette 8e édition du mois sans tabac est l'occasion de rappeler que la fumée de tabac est l'un des polluants les plus présents dans nos logements.
Quel sont les dangers ?
Premier polluant présent dans les logements, entre 3 000 et 5 000 personnes décèdent chaque année du tabagisme passif (subi par ceux qui ne fument pas). La fumée du tabac est une forme très dangereuse de pollution à l’intérieur des habitations : elle contient plus de 7000 produits chimiques, dont 69 sont connus pour être cancérogènes
Invisible et inodore, la fumée de cigarette peut demeurer dans l’air jusqu’à cinq heures. Elle entraîne pour ceux qui y sont exposés (fumeurs et non fumeurs) des effets sur la santé particulièrement néfastes : cancers du poumon, maladies cardio-vasculaires, asthme et allergies.
Un risque plus élevé de cancer du poumon a été mis en évidence parmi des non fumeurs exposés à la fumée de tabac environnementale.
Personnes sensibles attention danger : les nourrissons et les enfants de parents fumeurs sont plus fréquemment sujets aux infections des bronches, du nez, de la gorge et des oreilles. Les femmes fortement exposées à la fumée de tabac pendant leur grossesse ont tendance à avoir des bébés moins gros à la naissance. Chez les asthmatiques, la fumée de tabac augmente la fréquence et la gravité des crises.
Comment agir ?
Fumer la fenêtre ouverte n’empêche pas l’adsorption des composants de la cigarette sur les tissus ou les murs. Les systèmes de ventilation ne sont pas non plus efficaces pour extraire les gaz et les matières particulaires.
Alors si vraiment on ne peut pas se passer de la cigarette, il faut au maximum essayer de fumer à l’extérieur et demandez à vos invités d’en faire autant.