Le 14 mars, le gouvernement a signé la fin du masque obligatoire et du pass sanitaire. Pour notre santé, on garde néanmoins nos bonnes pratiques et on continue d'aérer au bureau comme à la maison.
Publié le 30 mars 2022
L'air intérieur 5 à 7 fois plus pollué que l'air extérieur
Contrairement aux idées reçues, dans les espaces clos, nous ne sommes pas à l’abri de la pollution. L’air y est plus pollué qu’à l’extérieur, car il accumule une partie des polluants extérieurs avec ceux émis directement au sein du logement/bureau (peintures, moquettes, papiers peints, tissus, bougies, encens, fumée de cigarettes…), le tout dans un espace fermé souvent mal ventilé. Nous sommes donc exposés à l'intérieur à un cocktail de polluants néfastes pour la santé : allergènes (poils d'animaux, poussières), COV (formaldéhyde, benzène, ...), micro-organismes (virus, bactéries, champignons). De plus un air intérieur saturé en CO2 peut engendrer de l'inconfort et un manque de concentration.
Aérer sans trop consommer
Une manière efficace de renouveler l’air en minimisant les pertes d'énergies est d’aérer en grand (fenêtres, portes ...). L'air est renouvelé en l’espace de 10 minutes. Du fait du renouvellement très rapide de l’air, les composants ne refroidissent pas.
TexteIl est recommandé d’aérer chaque pièce 10 minutes tous les jours
Aérer pour limiter la propagation des microbes
Les restrictions sanitaires levées, il n'en reste pas moins que les microbes (dont le covid-19, la grippe...) continuent de circuler en moindre mesure via les aérosols. Les aérosols sont des nuages de particules que les humains émettent lorsqu'ils respirent et plus encore lorsqu'ils parlent. L'aération permet de disperser ces nuages et de diminuer les risques de contamination.