La mise en place d’observatoire des odeurs sur un territoire a pour objectif principal de réaliser une surveillance des odeurs au cours du temps grâce aux perceptions olfactives des riverains.
Il a également pour objectifs de :
Derrière ce terme se retrouvent des riverains, des employés de sites industriels et les partenaires de la démarche (communes, industriels, services de l’État, associations diverses, etc). L’observatoire assure la surveillance des odeurs sur un territoire depuis la communication, autour du recrutement de nez, jusqu’à l’exploitation fine des résultats en passant par la formation. Les observatoires sont différents en fonction de la complexité du site industriel et des enjeux.
La mise en place d’observatoire des odeurs sur un territoire a pour objectif principal de réaliser une surveillance des odeurs au cours du temps grâce aux perceptions olfactives des riverains.
Il a également pour objectifs de :
c’est-à-dire de donner du poids et de la crédibilité aux signalements d’odeurs effectués par les riverains en accompagnant le cadrage des signalements selon la fréquence, l’intensité, le type d’odeur, le niveau de gêne, etc...
faire le lien entre les signalements à l’extérieur des sites industriels et les odeurs perçues à l’intérieur des sites industriels, réaliser la carte d’identité olfactive des sites industriels, utiliser le jury de nez comme un outil de pilotage, suivre l'évolution des perceptions odorantes suite à la mise en place de solutions techniques des industriels pour réduire les nuisances olfactives, alerter l'exploitant lorsqu’une odeur / nuisance inhabituelle ou gênante est constatée afin de gagner en réactivité.
entre les différents partenaires et notamment avec les riverains : donner de l’importance et du crédit aux signalements d’odeurs des riverains / les impliquer dans la recherche de dysfonctionnements / communiquer sur les actions mises en place ou prévues, etc...
dans le temps : réaliser des bilans objectifs réguliers, communiquer autour de l’évolution du paysage olfactif
Il existe, à l’heure actuelle, trois types d’observatoires des odeurs :
Il s’agit d’un groupe de personnes (riverains ou employés d’une zone industrielle) bénévoles, volontaires, disponibles pour signaler des odeurs sur un territoire
Il s’agit de l’apprentissage d’une méthode de reconnaissance des odeurs selon la molécule chimique et non en utilisant une description personnelle
Tous ces observatoires comprennent la mise à disposition d’un outil de signalement des odeurs et l’accompagnement d’Atmo Nouvelle-Aquitaine sur la communication et l’exploitation des signalements.
Observatoire des odeurs du bassin de Lacq (64)
Observatoire des odeurs du bassin de Lacq (64)
Observatoire des odeurs de l'Agglo de La Rochelle (17)
Observatoire des odeurs de l'Agglo de La Rochelle (17)
Observatoire des odeurs de ValOrizon (47)
Observatoire des odeurs de ValOrizon (47)
L’expression de la gêne olfactive ne permet pas de suivre avec objectivité l’évolution de la qualité odorante de l’air. Il faut donc utiliser une méthode de caractérisation objective. Pour cela Atmo Nouvelle-Aquitaine utilise la méthode du Langage des nez® qui a été développée en 2015 par Atmo Normandie en collaboration avec Osmanthe, un cabinet d’expertise en olfactométrie avec qui ils collaborent depuis une trentaine d’années.
Le Langage des nez® est issu d’une méthode de caractérisation objective développée dans les années 80 par Jean-Noël Jaubert.
Un référentiel socle de 26 référents odorants est mémorisé par les nez auquel sont ajoutés des référents odorants typiques de certaines activités.
Grâce à ce référentiel, les nez sont en capacité de décrire leur environnement olfactif dans un langage commun, partagé et objectif en utilisant le référent odorant connu le plus proche de l’odeur à décrire.